24h de la vie d une femme theatre
Mourirde vieillesse, c'est la forme paisible et humaine d'accomplir le cycle complet de la vie. Mostefa Khellaf. 18. La vie est une question de souffrance. Il n'y a pas d'échappatoire. C'est la vérité. Ce qui est important, c'est comment nous gérons la souffrance, comment nous gérons la vérité.
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24heures de la vie d’une femme Théâtre De 11h25 à12h30. du 6 au 28 juillet Avant-première le 5 Tarif unique : 8€ Mise en scène: Jean Pennec Comédienne: Marie Guyonnet Lumière: Antoine Longère Son: Frédéric Bertuglia Visuels et costume: Véronique Kadogami. Au bout de nous-mêmes, nous-mêmes Un casino, la Riviera, une veuve sauve un jeune homme du suicide.
Patrimoinehistorique s’élevant au-dessus de la Seine, notre théâtre propose un environnement technique de pointe et des équipes engagées, à la hauteur des plus grands événements. Signature établie de cérémonies de renom, lieu de tournages prestigieux, la marque Châtelet sait tout autant s’accorder à des formats plus intimes, sensibles et délicats, bénéficiant d’espaces
nonton film my lecturer my husband season 2. SynopsisAu début du siècle, dans un casino de la Riviera, Marie Collins-Brown, une femme irréprochable va vivre avec Anton, un joueur incorrigible les vingt-quatre heures les plus intenses de sa vie. En voulant le sauver, elle s'enchaîne à un démon. Vingt ans plus tard, cette même femme qui s'était emmurée dans le silence, confie son secret à un adolescent révolté par l'inconduite de sa mère. A l'orée du troisième millénaire, l'héritier du secret, Louis, est devenu un vieil homme désabusé qui ne pense plus qu'à sa fin prochaine. Il rencontre par hasard Olivia, une jeune fille d'aujourd'hui qui le déroute par sa beauté et sa vitalité. En jouant sur trois epoques differentes, le recit incandescent d'une passion singuliere devient l'occasion d'un voyage dans le temps. Mais c'est aussi un jeu de miroir qui nous renvoie une image eternelle de la folie amoureuse pour trouver ce que l'on cherche, il faut savoir se 20Production et distribution 5Box Office cumuléBox Office chronologieSorties à l'international 13PaysDistributeurAcheteurDate de sortieTitre localDésolé, aucun résultat ne correspond à votre TV CumuléDiffusions TV détail par paysPhotos 6Générique détaillé 17Mentions techniquesLong-métrageSous-genres Adaptation littéraireLangue de tournage FrançaisOrigines France, Allemagne, Royaume-UniNationalité Majoritaire français France, Allemagne, Royaume-UniAnnée de production 2001Sortie en France 08/01/2003Etat d'avancement SortiVisa délivré le 29/11/2002Formats de production 35 mmType de couleurs Couleur
Clémentine Célarié connaissait Stefan Zweig pour avoir lu, enfant, La Pitié dangereuse. “J’avais adoré !”. L’été dernier, à Avignon, elle fait deux lectures de 24h de la vie d’une femme accompagnée d’un pianiste et se replonge dans l’œuvre de l’auteur, sans se douter qu’Eric-Emmanuel Schmitt et Steve Suissa lui proposeront à Paris, quelques mois plus tard, de porter à la scène ce même texte au théâtre Rive Gauche. "Zweig laboure les émotions des êtres, les sentiments, leurs pulsions, leurs répulsions, les états d’âmes, leurs désirs, leurs angoisses comme on labourerait un champ. Il va chercher loin, car il adore ça. Et moi j’adore ça aussi ! Il fouille l’humanité, l’étudie comme un chercheur. Il n’a peur de rien. Ni de la mort, ni de la vie. C’est un vrai aventurier de l’humain, de tout ce que l’on peut explorer dans les méandres de l’homme. "> Lire l'interview de Clémentine Célarié dans Théâtral magazine n°53 24h de la vie d'une femme, de Stefan Zweig, avec Clémentine Célarié, Loris Freeman, Samuel NibaudeauThéâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaîté 75014 Paris, 01 43 35 32 31jusqu’au 29 aoûtRéserver Acheter le magazine papier S'abonner à Théâtral
Le livre de Poche, mise à jour 2016 Au début du XXème siècle, aux environs de 1904, le narrateur passe quelques jours de vacances sur la Riviera dans une pension de famille très "comme il faut". Tous les soirs il se retrouve avec quelques "touristes" pour passer une soirée tranquille. Ils échangent agréablement sur divers sujets... Mais un soir pendant sa promenade, Mme Henriette, la femme d'un des résidents disparaît mystérieusement très vite les recherches se mettent en place jusqu'à ce que l'époux découvre une lettre que dans son désarroi, il n'avait pas vu, et qu'elle a déposé dans la chambre. Elle s'est enfuie avec un jeune homme de passage à la pension, que personne ne connaissait, et qui est arrivé la veille à peine sur la Riviera. Tout le monde crie au scandale et les langues vont bon train. Comment une femme "bien comme il faut" peut-elle, si soudainement, abandonner mari et enfants ? La conversation s'envenime... Chacun y va de sa critique pour expliquer l'attitude inqualifiable de cette "créature sans moralité". Seul le narrateur ose affronter ses acolytes pour chercher à comprendre son acte et la défendre. Tout ceci ne manque pas d'émouvoir une vieille dame anglaise qui lui donne raison devant tout le monde ce qui calme immédiatement le débat. Plus tard dans la soirée, elle va ensuite lui faire des confidences. Elle aussi, alors qu'elle avait environ 40 ans et qu'elle était veuve depuis déjà deux ans, a vécu 24 heures mémorables qui ont bouleversé sa vie... Elle se remémore ces événements survenus sans qu'elle ne puisse rien prévoir, à l'opposé de ce qu'elle vivait habituellement, et de ce que la bienséance lui permettait de vivre en étant veuve, auprès d'un homme inconnu, rencontré par hasard dans un Casino. Tout ça parce qu'elle était très attirée par les mains des joueurs et s'amusait à deviner leur personnalité sans regarder leur visage... Un jour donc, elle est fascinée par les mains d'un inconnu. Lorsqu'elle regarde son visage, ce qu'elle ne fait jamais habituellement, elle découvre celui d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, ravagé parce qu'il vient de perdre tout son argent au jeu. Elle décide de le suivre pensant qu'il désire mettre fin à ses jours... Elle se prend d'affection pour lui et redécouvre des sentiments qu'elle avait enfoui au plus profond d'elle-même depuis son veuvage. Elle décide alors de l'aider sans lui demander son avis quitte à lui prêter de l'argent s'il le faut... Elle, qui considère qu'elle lui a sauvé la vie, sera trahie par l'objet même de sa soudaine, mais non moins foudroyante passion il recommencera à jouer malgré ses promesses d'arrêter...il avait même juré devant Dieu ! Jamais encore il faut sans cesse que je le répète je n’avais vu un visage d'où la passion jaillissait tellement à découvert, si bestiale, dans sa nudité effrontée et j'étais toute entière à le regarder, ce visage...aussi fascinée, aussi hypnotisée par sa folie que ses regards l'étaient par le bondissement et les tressautements de la boule en rotation. A partir de cette seconde, je ne remarquai plus rien dans la salle ; tout me paraissait sans éclat, terne et effacé, tout me semblait obscur en comparaison du feu jaillissant de ce visage ; et sans faire attention à personne d'autre, j'observai peut-être pendant une heure ce seul homme et chacun de ses gestes. Voilà une sublime confession de femmes, prétexte pour l'auteur à décrire la naissance d'une passion, bien incompréhensible pour l'entourage comme pour elle-même, entre une femme de quarante ans et un jeune homme de vingt ans plus jeune...mais une passion néanmoins dévorante où tous les sentiments sont exacerbés. Les sentiments sont rendus de manière très réalistes par la plume de l'auteur au fur et à mesure que la vieille dame se les remémorent, et cela d'autant plus forts qu'ils ont passé tout ce temps enfouis au plus profond de sa mémoire, par honte tout d'abord, mais aussi par peur du regard que la société bourgeoise aurait pu porter sur ses actes de folie passagère... Un très beau roman classique à découvrir dès le lycée et à relire ! Certains le considèrent comme une nouvelle mais bon 158 pages c'est un peu long je trouve pour une nouvelle... Il a été adapté au cinéma deux fois, en 1968 et en 2003, et très souvent au théâtre. Traduction et introduction par Olivier Bournac et Alzir Hella. En fin de volume, "Stefan Zweig et le monde d'hier" par Isabelle Hauser. Stefan Zweig est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Né le 28 novembre 1881 à Vienne en Autriche, il est le fils d'un riche industriel juif et d'une mère issue d'une famille de banquiers italiens. La famille ne manque pas d'argent et le jeune Stefan peut donner libre court à sa curiosité naturelle pour les Lettres et le Théâtre. Il étudie la littérature qu'il adore, la philosophie et l'histoire. Mais pour lui "la littérature n'est pas la vie" et il décide donc de voyager en Europe tout d'abord. Il séjourne à Paris où il se lie d'amitié avec Jules Romain. Puis il se rend en Belgique où il rencontre Emile Verhaeren dont il deviendra le traducteur allemand, le biographe et l'ami. Il parcourt aussi l'Italie Rome et Florence puis revient en France en particulier en Provence, et enfin gagne l'Espagne. Il quitte alors l'Europe pour le continent africain, revient en Angleterre et avant d'aller visiter les Etats-Unis, le Canada, le Mexique et Cuba, il passe aussi une année aux Indes. Durant ses voyages il continue à écrire de nombreuses nouvelles...et se passionne pour la littérature étrangère. En 1914 dès le début de la guerre, il s'engage dans l'armée autrichienne. Pacifiste convaincu, il prône la paix et l'union de l'Europe face à la montée du nazisme. Il rencontre d'autres intellectuels qui se battent pour ces idées Sigmund Freud, Romain Rolland et son ami de toujours Emile Verhaeren. Mais Hitler arrive au pouvoir... Dès les premières persécutions contre les juifs en 1934, il quitte l'Autriche pour aller s'installer en Angleterre où il se fera naturalisé en 1940. Puis en 1941, il part pour le Brésil où il se donnera la mort en 1942, avec sa dernière épouse, dans une immense solitude. Sa vie a été bouleversée par la montée du nazisme et ses espoirs de paix et de tolérances ont été anéantis ce qui explique son geste. Il est l'auteur de nombreuses nouvelles, de romans et de biographies...mais aussi de quelques recueils de poésie et de pièces de théâtre. Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même. Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde. Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. Stefan Zweig, Pétropolis, 22-2-42
Extrait du texte "J'ai pensé que cette absurde façon de se tourner sans cesse vers le passé prendrait fin si je pouvais parler librement à quelqu'un de cet unique jour de ma vie. C’est pourquoi je fais cette étrange tentative de vous prendre comme confident et je vous en remercie. Donc, ce soir-là, j'entrais au Casino.....Et là je vis deux mains comme je n'en avais encore jamais vu. Une main droite et une main gauche accrochées l'une à l'autre à la manière de deux animaux en train de se mordre, deux mains qui se serraient et qui s'affrontaient d'une manière si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. C'étaient des mains d'une beauté rare, des mains extraordinairement longues et minces. Je les ai regardées ces mains. Je les ai regardées toute la soirée. Des mains extraordinaires, vraiment uniques. Cette nuit fût tellement pleine de colère et de haine, de discussions, de larmes, de supplications qu'elle me parût durer mille ans. Deux êtres humains enlacés sur le bord de l'abîme, l'un enragé de mourir, l'autre innocent, sortant complètement transformés, différents, un autre esprit… On ne vit une telle heure qu'une seule fois dans son existence. Dans ces dix heures, l’expérience que j’avais acquise de la réalité était infiniment plus grande que celle que m’avaient procurée précédemment quarante ans de vie respectable. Cela m’a fait du bien d’avoir pu vous raconter cela. Je suis maintenant soulagée et presque joyeuse… Je vous remercie."
Au Théâtre espace Marais. Scandale dans une pension de famille de la riviera, c’est ce dont je me souviens en premier. Une créature sans moralité, madame Henriette s’était enfoui avec un jeune homme qui pourtant la connaissait à peine. c’est ainsi que débute le récit de cette passion foudroyante. Il y a bien longtemps que j’ai lu la nouvelle de Stefan Zweig. Il m’en reste un souvenir à la fois lointain, mais précis aussi. Ce qui m’avait frappé le plus c’était tout un passage parlant des mains. Je me souviens comme un feu mal éteints, de la description passionnant du jeune homme jouant frénétiquement à la roulette. Cette frénésie était palpable par le récit de ce que les mains expriment “A la seconde où la boule tomba dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier cria le numéro… à cette seconde les deux mains se séparèrent soudain comme deux animaux frappés à mort par la même balleâ€. Il y avait deux à trois pages comme ça où les mains devenaient l’expression du visage du jeune homme qui pourtant restait mystérieux. C’était inquiétant et envoûtant. Comme le personnage dans le casino, une vieille dame anglaise, notre attention de lecteur se focalisent sur le récit des mains. C’est tout un monde qui s’exprime là devant nos yeux. Et nous entrons dans l’univers du casino, des joueurs, et de la clientèle huppée comme si l’on y était. J’ai appris que la pièce se joue au théâtre à Paris et me remémorer le texte me donne envie de la voir.
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